Non, il n’ y a pas qu’à Cannes qu’on peut voir des films en exclusivité. Au menu du #CEFF2016, on trouve le nouveau film de Robert Pattinson, un film d’horreur venu de Sundance, de la réalité virtuelle et même les premiers pas devant la caméra de Lily-Rose Depp.
Le film de stars
The Childhood of a Leader, de Brady Corbet (Carte Blanche Brady Corbet)
De quoi ça parle ? A la fin de la Première Guerre mondiale, un jeune américain qui vit en France assiste aux tractations du traité de Versailles. Cet événement va avoir une grande influence sur le développement de sa pensée.
Pourquoi on veut le voir ? Parce que pour son premier film, l’acteur Brady Corbet (vu dans Melancholia, Eden, Paradise Lost…) a fait forte impression lors de son passage au festival de Venise où il a obtenu deux prix. Le casting de The Childhood of a Leader est aussi particulièrement alléchant puisqu’on y retrouve Robert Pattinson, Tim Roth et Bérénice Béjo.
Où le voir ? Jeudi 9 juin au Lincoln à 20 h 45. La séance sera précédée d’une master class animée par Brady Corbet à 19 h.
Le pitch étrange
The Alchemist Cookbook, de Joel Potrykus (Compétition)
De quoi ça parle ? Un jeune ermite s’installe seul dans un mobile home en pleine forêt. Résolu à devenir un alchimiste, il mène différentes expériences. Mais, il va commencer à avoir des hallucinations et payer le prix de sa folie.
Pourquoi on veut le voir ? Parce qu’avec son pitch étrange et son ambiance mystique, ce long métrage s’annonce comme un des temps forts de la compétition. Vendu comme un anti-drame (moi non plus, j’ai pas compris…), The Alchemist Cookbook est le troisième film de Joel Potrykus devenu l’une des figures du cinéma underground américain.
Où le voir ? Samedi 11 juin à 21 h au Lincoln ou dimanche 12 juin à 16 h au Balzac.
Le film d’horreur
The Witch, de Robert Eggers (Avant-première)
De quoi ça parle ? 1630, Nouvelle Angleterre. Un couple et leur cinq enfants mènent une vie pieuse un peu en marge de la civilisation dans une terre encore sauvage. Mais quand leur nouveau-né disparaît mystérieusement et que la récolte est gâchée, les relations entre les membres de la famille vont commencer à se compliquer.
Pourquoi on veut le voir ? Le film projeté à Sundance et à Geradmer est auréolé d’une excellente rumeur. On nous promet de la peur comme jamais. Vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas prévenu…
Où le voir ? Samedi 11 juin à 22 h au Publicis Cinéma.
Le thriller
The Loner, de Daniel Grove (Compétition)
De quoi ça parle ? Un gangster iranien, essayant de démêler ses problèmes sentimentaux, se retrouve accusé à tort d’avoir volé son ancien patron. Commence alors pour lui une longue traque au sein de la pègre russe et perse de Los Angeles pour retrouver la drogue qui a disparu.
Pourquoi on veut le voir ? Parce que cette plongée dans les bas fonds de Los Angeles promet d’être aussi noire qu’envoutante. Et pour le plaisir de retrouver la magnétique Laura Harris, un peu perdue de vue depuis Mulholland Drive.
Où le voir ? Vendredi 10 juin à 18 h 30 au Lincoln et samedi 11 juin à 16 h 45 au Balzac.
L’histoire d’amour
Le Secret des banquises, de Marie Madinier (Clôture)
De quoi ça parle ? Le professeur Quignard mêne un projet d’étude sur une protéine immunisante développée par les pingouins. Christophine, jeune thésarde maladroite, décide de s’injecter la fameuse protéine. Son but ? Aider à faire avancer la recherche mais surtout se rapprocher du professeur Quignard.
Pourquoi on veut le voir ? Parce que ce premier film signé Marie Madinier a l’air d’avoir un univers un peu décalé et romantique et parce que le couple Guillaume Canet/Charlotte Le Bon a l’air de faire des étincelles.
Où le voir ? Mardi 14 juin à 19 h 30 au Publicis Cinéma.
Le film de femmes
La Danseuse, de Stéphanie Di Giusto (Avant-première)
De quoi ça parle ? Loïe Fuller qui a grandi dans le Grand Ouest américain a un rêve : devenir une danseuse de l’opéra de Paris. Elle est prête à tout pour vivre sa passion mais sa rencontre avec l’icône Isadora Duncan va tout changer.
Pourquoi on veut le voir ? Parce que même si le film n’a pas remporté de prix à Cannes, les premiers pas de la danseuse Soko derrière la caméra ont été salués. Et puis La Danseuse marque l’entrée de Lily-Rose Depp dans le monde du cinéma.
Où le voir ? Samedi 11 juin à 20 h 30 au Gaumont Marignan.
Le film en costumes
Love & Friendship, de Whit Stillman (Avant-première)
De quoi ça parle ? Angleterre, fin du XVIIIe siècle. La veuve Lady Susan Vernon est convoitée pour sa beauté dans la haute société. Mais quand sa situation financière se dégrade, elle part à la recherche de riches époux pour elle et sa fille. Elle sera aidée dans sa quête par sa meilleure amie, une Américaine en exil.
Pourquoi on veut le voir ? Parce qu’il s’agit d’une libre adaptation de Lady Susan de Jane Austen et qu’elle est dirigée par Whit Stillman, le réalisateur de Damsel in Detress. Et parce que le duo Kate Beckinsale/Chloë Sevigny s’annonce particulièrement savoureux.
Où le voir ? Lundi 13 juin à 20 h 30 au Publicis Cinémas.
Le film qui a fait sensation à Cannes
Victoria, de Justine Thiriet (Avant-première)
De quoi ça parle ? Victoria est avocate pénaliste en plein désert sentimental. Elle se retrouve à défendre Vincent, un de ses amis, alors que ce dernier est accusé de tentative de meurtre par sa compagne. En même temps, elle embauche Sam, un ancien client, comme jeune homme au pair. C’est le début des ennuis.
Pourquoi on veut le voir ? Parce que Justine Triet s’était fait remarqué avec son ovni, La Bataille de Solférino. Et parce que ce drame thriller est interprété par la reine de la comédie romantique Virginie Effira.
Où le voir ? Lundi 13 juin à 19 h 30 à l’UGC George V.
Le film d’animation
La Tortue rouge, de Michaël Dudok De Wit (My Little Cinéma Club)
De quoi ça parle ? Un homme se retrouve seul naufragé sur une île tropicale peuplée uniquement de tortues. A travers son histoire, on suit toutes les grandes étapes de la vie des humains.
Pourquoi on veut le voir ? Parce que les premières images de ce conte initiatique et écologique sont d’une beauté poétique.
Où le voir ? Dimanche 12 juin à 10 h 15 au Gaumont Ambassade Marignan. La séance sera précédée d’un petit déjeuner et d’une animation.
Le film en réalité virtuelle
I, Philip, de Pierre Zandrowicz (Nuit de la science-fiction)
De quoi ça parle ? Bienvenue dans la tête de Philip K. Dick ou plutôt de celle de son androïde dans laquelle on a implanté toute la mémoire de l’auteur de science-fiction. Parmi ses souvenirs, on retrouve ce qui pourrait bien être sa dernière histoire d’amour.
Pourquoi on veut le voir ? Outre l’aspect expérimental (le film sera diffusé en réalité virtuelle), on a hâte de découvrir ce qui peut bien se passer dans la tête de l’un des auteurs de science-fiction les plus prolifiques et tourmentés du XXe siècle.
Où le voir ? Vendredi 10 juin à 18 h au Publicis Club.
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