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Christine Boutin défend la gauloiserie et a honte de l’appel des 17

Christine Boutin a, une nouvelle fois, mis les pieds dans le plat en déclarant qu’elle avait "honte" de ses consœurs à l’origine de l’appel des 17 à la suite de l’affaire Baupin. Elle a ajouté que la "gauloiserie faisait partie de l'identité française".

L’info. A la suite de l’affaire Baupin, dix-sept anciennes ministres, de gauche comme de droite, ont lancé un appel dans les colonnes du JDD pour dire stop au harcèlement sexuel. Roselyne Bachelot, Michelle Demessine, Cécile Duflot, Elisabeth Guigou, Aurélie Filippetti, Chantal Jouanno, Nathalie Kosciusko-Morizet, Christine Lagarde, Marylise Lebranchu, Corinne Lepage, Monique Pelletier, Fleur Pellerin, Valérie Pécresse, Yvette Roudy, Catherine Trautmann, Dominique Voynet et Rama Yade. Elles ont déclaré qu’elles ne tairaient plus et dénonceraient "systématiquement toutes les remarques sexistes, les gestes déplacés, les comportements inappropriés". Une démarche qui a été saluée par de nombreuses autres personnalités politiques… Sauf par Christine Boutin. La présidente d'honneur du Parti chrétien-démocrate a même été très dure à l’encontre de ses consœurs qui lui font "honte".

La justification. Christine Boutin s’est déjà illustrée sur le sujet. Pour elle, "un vrai homme" est "puissant" et à de "la force", il ne s’épile pas et ne met pas de crème (Sud Radio en février dernier). Et les femmes ont "besoin de vrais hommes et pas de guimauve féminisée" (Les Insolences de Christine Boutin paru également en février).

Une deuxième couche. Pour ceux qui auraient raté son tweet polémique de ce dimanche, Christine Boutin a décidé d’enfoncer le clou, hier, sur RMC. Elle y a déclaré qu’il y a "des femmes avec lesquelles on peut aller plus loin et d'autres femmes avec lesquelles on ne peut pas aller plus loin". Pire, elle a estimé que l’une des caractéristiques de la France était "la gauloiserie", qu’elle aimait ça, et que cela faisait partie de "l'identité française". Pour l'ancienne ministre, le problème est donc de savoir où se situe la limite avec le harcèlement sexuel. Et pour Christine Boutin, rien de plus simple : "la limite, c'est aux femmes ou aux hommes de dire 'ça suffit'".

Vu de Twitter. Sur Internet, les Français ont vivement réagi aux propos de Christine Boutin que beaucoup considèrent comme une provocation. Certains ont marqué leur désapprobation de façon poétique :

D’autres ont posé la seule vraie bonne question :

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