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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 02 au 06 janvier 2020

Au menu cette semaine, une poignée de Football avec la coupe de France, la FA Cup et les championnats d’Espagne et d’Italie, une petite dose de Rugby et la fin des matchs allers en Top 14 et surtout une grosse part de sports nordiques, avec du ski alpin, du ski de fond et du saut à skis sans oublier une petite pincée de NBA légèrement saupoudré de Paris-Dakar.

Tout d’abord, je profite de cette première chronique de 2020 pour vous souhaiter à tous une excellente année. J’espère que le sport fera partie de vos bonnes résolutions, surtout sur les terrains ou dans les gymnases mais aussi à travers la lecture de cette rubrique. Mais avant tout, je vous souhaite une excellente santé, auquel un peu de sport pourrait d’ailleurs grandement participer.

 

Football français : Place à la magie de la Coupe

Traditionnellement en ce début d’année, les équipes de football françaises et notamment de l’élite font leur rentrée en Coupe de France pour les 32ème de finale de cette mythique épreuve qui réservent souvent de bien mauvaises surprises aux clubs les plus huppés. Opposée à la modeste équipe de Trélissac, qui évolue en National 2, l’OM, pourtant en grande forme à la fin de l’année 2019, a bien failli venir grossir les rangs des surprises de cette 103ème édition. Plombés par un but gag encaissé dès le coup d’envoi après une erreur de son gardien, Yoann Pelé, mais aussi par l’expulsion en fin de match de leur japonais Hiroki Sakai, mais surtout par une incroyable maladresse, les olympiens ne doivent leur salut qu’à la patte de leur meneur de jeu, Dimitri Payet, auteur de l’égalisation en milieu de première période. Finalement contraints à la difficile épreuve de tirs aux buts, les phocéens n’ont pas tremblé, réussissant toutes les tentatives et laissant Yoann Pelé, finalement héros de la rencontre, stoppé deux des 4 tentatives adverse :

Malgré cette frayeur, l’OM verra donc bien les 1/16ème de finale, au contraire d’autres clubs de l’élite, battus par des équipes évoluant dans une division inférieure, comme Toulouse, battu 1 but à 0 à Saint-Pryvé Saint-Hilaire, club de National 2 (résultat qui a coûté son poste à Antoine Kombouaré), Metz, également battu par une équipe de N2, Rouen, 3 buts à 0 ou encore Brest, battu 2 buts à 1 à Lorient (L2). Ça passe par contre sans difficulté pour le PSG, qui malgré une équipe très largement remaniée a triomphé de Linas-Montlhéry 6 à 0, ou encore pour Lyon, auteur du carton de ce tour avec une victoire 7 buts à 0 sur la pelouse de Bourg-Péronnas. A l’instar de l’OM, d’autres équipes de l’élite sont passés dans la douleur, comme Rennes, qui a eu recours aux tirs au but, après un résultat nul 0 à 0 dans le temps réglementaire, pour venir à bout d’Amiens, 18ème de Ligue 1, ou encore de Lille, vainqueur de Raon-l’Etape, 3 buts à 2, avec deux buts dans le dernier quart d’heure des pensionnaires de National 3, qui ont cru jusqu’au bout à l’exploit. Dans le second duel, qui opposait deux clubs de l’élite, Monaco, qui a récemment limogé son entraineur Léonardo Jardim pour la seconde fois en quelques mois, est difficilement venu à bout de Reims sur le score de 2 buts à 1. Avec seulement 5 clubs éliminés, les clubs de l’élite franchissent ce premier palier de Coupe de France avec un bilan des plus honorables et malgré 15 clubs présents en 1/6ème de finale, seuls 2 affiches opposeront les représentants de la L1, les 18 et 19 janvier prochains : Dijon-Nîmes et surtout un prometteur Nantes-Lyon. De leur côté le PSG et l’OM seront opposés respectivement à Lorient (L2) et Granville (N2). Tirage complet :

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Espagne : Le Barça continue de décevoir

Qu’elle semble loin l’époque où Pep Guardiola faisait les beaux jours en Catalogne. Intraitables ces dernières saisons en Liga, les blaugrana d’Ernesto Valverde pointent à mi-championnat avec seulement 40 points au compteur, soit leur plus petit total depuis la saison 2007-2008. Avec le nul, 2 buts partout, concédé sur la pelouse du voisin de l’Espanyol, les coéquipiers de Léo Messi, qui porte son équipe sur ses épaules en ce moment, conserve certes la tête du championnat mais uniquement à la faveur d’une meilleure différence de buts que leur rival historique, le Real Madrid. Car dans le même temps, les merengues, dont la saison est loin d’être exemplaire pour le moment, se sont imposés sans trembler, 3 buts à 0, sur la pelouse de Getafe, avec notamment un doublé du défenseur tricolore, Raphaël Varane pour rejoindre les catalans au sommet de la Liga. Déséquilibré ces dernières saisons, le duel entre les deux mastodontes espagnols promet cette année d’être beaucoup plus intense et indécis. Derrière ce duo, l’Atlético de Madrid, vainqueur de Levante, 2 buts à 1 et le FC Séville, tenu en échec, 1 but partout, sur sa pelouse par Bilbao, partagent la 3ème du podium à seulement 5 petits points : une broutille, qui symbolise parfaitement les difficultés des deux géants à dominer un championnat qu’ils ont l’habitude d’écraser.

Angleterre : Après un Boxing Day intense, retour de la FA Cup

Ultra dominateur en championnat et grand vainqueur du Boxing Day avec 4 succès pendant les fêtes qui ont suivi leur sacre en Championnat du Monde des clubs, rien ne semble en mesure d’arrêter la fusée Liverpool, qui s’est encore imposé ce week-end lors du 3ème tour de la FA Cup (l’équivalent de la Coupe de France) au détriment d’Everton, 1 but à 0, avec une équipe pourtant largement remaniée et privée de toutes ses stars. Dauphin des Reds en championnat, Leicester n’a pas tremblé pour s’imposer, 2 buts à 0, face à Wigan, qui évolue en seconde division. Même sort pour Chelsea pour un résultat identique face à une équipe évoluant également à l’échelon inférieur, Nottingham Forrest. Face à une opposition plus faible encore, Manchester City n’a pas fait moins de détail en concédant certes un but mais en transperçant à 4 reprises les filets de Port Vale, équipe de 4ème division. Revigorés par leur victoire sur Manchester United la semaine dernière, Arsenal a également franchi ce tour sans encombre en s’imposant 1 à 0 face à Leeds United, leader de la Championship (équivalent de la seconde division française).De son côté, Manchester United, toujours en grande délicatesse cette saison et probablement privée de Paul Pogba encore plusieurs semaines après une rechute de sa blessure à la cheville, doit se contenter d’un match nul peu glorieux sur la pelouse de Wolverhampton, qui évolue dans l’élite et devra donc disputer un replay à Old Trafford pour espérer rallier le tour suivant. Même sort pour Tottenham, qui peine à trouver l’alchimie malgré l’arrivée de Mourinho sur son banc et qui devra rejouer son match contre Middlesbrough, équipe de Championship, après un résultat nul 1 but partout.

Italie : Zlatan de retour en Série A

Dernier championnat majeur à avoir repris après la trêve hivernale, la Série A était surtout marquée par le retour au bercail de Zlatan Ibrahimovic, qui a signé, à 38 ans, un contrat de 6 mois, renouvelable un an s’il participe à la moitié des matchs de son équipe. Pour son grand retour, le roi Zlatan était sur le banc pour la réception de la Sampdoria de Gênes et malgré son entrée sur le terrain pendant avant l’heure de jeu, le suédois ne sera pas parvenu à aider son équipe à s’imposer et à sortir d’une situation qui les laisse dans la seconde partie du tableau, plus précisément au 11ème rang :

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Dans les autres rencontres, la Juventus de Turin n’a fait qu’une bouchée de Cagliari, 4 buts à 0, grâce à un triplé de l’inévitable Cristiano Ronaldo, qui permet à son club de conserver la tête de la Série A à égalité de points avec l’Inter de Milan, qui s’est imposé 3 buts à 1 sur le terrain d’un Napoli, toujours en grande souffrance cette saison et qui stagne à une inquiétante 8ème place au général. Emmené par le meilleur buteur de Série A, Ciro Immobile, la Lazio de Rome poursuit son excellent exercice 2019-2020 et reste à 6 points des turinois et des intéristes grâce à sa victoire, 2 buts à 1, sur la pelouse de Brescia. Beaucoup moins en réussite que leurs voisins, l’AS Rome, toujours 4ème du général, s’est incliné sur sa pelouse face au Torino, 2 buts à 0, et voit revenir dans ses talons, l’Atalanta Bergame, tombeur de Parme, 5 buts à 0 et qui ne pointe plus qu’à un petit point des romains.

 

Rugby : l’UBB et le LOU ne s’arrêtent plus

En TOP 14, les deux défaites concédées face à Montpelier et Castres avant et après l’intermède européen semblent loin pour un LOU, qui retrouve des couleurs en cette période de fête. Après avoir atomisé Bayonne le week-end dernier, les lyonnais, quoi que malmené durant toute la rencontre, se sont imposés sur la pelouse d’Agen par la plus petite des marges, 13 à 12. Cette victoire ne leur permet cependant que de consolider leur seconde place car l’UBB mène également un train d’enfer et a profité de la période de mou des gones pour prendre le contrôle du Top 14 et ne plus le quitter. Intraitables à domicile, les bordelais ont facilement disposé de Bayonne avec le bonus offensif, 22 à 33 et sont sacrés champions d’automne avec trois points d’avance sur leur dauphin. Derrière ces deux leaders indéboulonnables, c’est l’embouteillage avec cinq équipes qui se tiennent en six points seulement. Très large vainqueur de Castres à domicile, 43 à 3 avec 6 essais à la clé, un RCT en plein renouveau avec l’apport de leurs recrues mondialistes, Etzebeth et Parisse en tête, et la montée en puissance de leurs minots, Cordin, Belleau et Carbonel notamment, pointe toujours à une prometteuse 3ème place, qui permet aux hommes de Patrice Collazo d’envisager sereinement un retour en phases finales cette année après une année 2019 laborieuse. Suivent ensuite, la Rochelle, qui s’est imposé largement, 44 à 13, sur la pelouse d’une équipe de Pau, qui stagne au 10ème rang, le Racing 92, qui a enchaîné un 3ème succès de rang en disposant de Clermont-Ferrand, 27 à 19 à Paris La Défense Arena, puis enfin Montpelier, qui a péniblement retrouvé le chemin de la victoire à domicile en dominant difficilement une accrocheuse équipe de Brive, 29 à 26. À six points des toulonnais, on retrouve le champion en titre, le Stade Toulousain, qui a raté l’occasion d’accrocher le bon wagon en s’inclinant, 30 à 18, sur la pelouse d’une équipe du stade Français en plein renouveau et qui remonte ainsi au 13ème rang, laissant la lanterne rouge à Agen. Légèrement décroché, l’ASM, pointe désormais au 8ème rang à 3 points des phases finales et continue d’enchainer victoires à domicile et d’faite en déplacement depuis début octobre. Pour espérer rallier les play-offs, les auvergnats vont devoir « gratter » des points loin de leur stade Michelin fétiche. Enfin dans le bas du classement, de Brive, 9ème au stade français, 14ème, séparés de 9 points, la lutte pour le maintien promet également d’être acharnée et indécise jusqu’au bout. Les résultats complets et le classement à l’issue de cette 13ème journée :

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NBA : Une légende s’en est allée

Ce début d’année en NBA a été marqué par le décès d’une légende de ce sport. Et il n’est pas question d’un joueur, ni même d’un entraineur mais du bâtisseur de la ligue que nous connaissons tous et admirons tant aujourd’hui, David Stern. Grand commissaire pendant 30 ans de 1984 à 2014, l’« étoile polaire », comme il était surnommé, a guidé la NBA et ses stars vers une reconnaissance et un succès internationaux, là où les autres sports rois outre-Atlantique, Baseball et Foot US en tête, peine à franchir les frontières. Ambassadeur emblématique de son sport, David Stern a su braver toutes les épreuves, lock-out des joueurs en 2011 notamment, pour révolutionner la ligue de basket nord-américaine et en faire le monstre médiatique et commercial, qu’elle est aujourd’hui dans le monde entier. Reconnaissants et affectés par cette tragique disparition à seulement 77 ans des suites d’une grave maladie, anciens et joueurs actuels ont tous unanimement salué la mémoire de celui qui restera comme un père pour beaucoup d’entre eux :

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En son souvenir, toutes les équipes porteront un bandeau noir lors de tous les matchs restants à disputer lors de cette saison 2019-2020. De manière beaucoup plus gaie, une autre légende s’est illustré ce week-end sur les parquets. À plus de 42 ans et 22 saisons consécutives passées au plus haut niveau (un record en la matière), Vince Carter est devenu le premier joueur de l’histoire à jouer dans 4 décennies différentes. Après une carrière démarrée à Toronto en 1998, Air Canada, entré en jeu sous les ovations du public lors de la victoire de son équipe actuelle, les Hawks d’Atlanta, face à Indiana, aura donc joué dans les années 1990, 2000, 2010 et 2020. L’occasion d’affronter les plus grands noms de ce sport de Michael Jordan à Lebron James en passant par Charles Barkley, Kobe Bryant ou encore Tim Duncan, et de nous gratifier de quelques actions spectaculaires :

Sur les parquets, à quelques semaines du All-Star Game, les Bucks de Milwaukee continuent de dominer la conférence Est et même toute la ligue avec un bilan de 32 victoires pour 5 défaites. Avec un matelas confortable de 5 victoires d’avance sur leur premier poursuivant de l’Est, les coéquipiers du phénomène, Giannis Antetotounmpko peuvent envisager la suite de la saison avec sérénité et espérer aborder les play-offs en position de force. Derrière l’ogre du Wisconsin, les principaux cadors sont également au rendez-vous avec notamment les Celtics, le Heat ou encore les Sixers en position de chasseurs. De l’autre côté du pays, à l’instar des Bucks, les Lakers continuent de dominer la conférence Ouest. Après une série de 4 défaites consécutives, les Angelinos ont embrayé sur 5 victoires de rang emmenés par un Anthony Davis dominateur et un Lebron James, leader de la ligue aux passes décisives avec plus de 11 assists de moyenne par match. Comme les joueurs du Wisconsin, les californiens comptent un confortable matelas d’avance sur la meute de poursuivants emmenés par des Nuggets, qui confirment leur bonne saison dernière, puis des Rockets et leur leader James Harden, monstrueux au scoring avec plus de 38 unités de moyenne. Suivent ensuite des Clippers, qui enchainent des résultats en dent de scie et semblent attendre les play-offs pour dévoiler leurs cartes, et une équipe du Jazz, qui a dépassé les Mavericks de Dallas à la faveur d’une série de 5 succès consécutifs. En queue de peloton, on retrouve toujours des Warriors, qui, privés de leurs principales armes offensives, stagnent à 9 victoires pour 28 défaites. Côté français, signalons les belles performances du rookie de Detroit Sekou Doumbouya, qui enchainent les belles performances (2 doubles doubles consécutifs et 11 point contre les Lakers) et profitent des absences pour se faire une place au sein de l’effectif des Pistons, dont il est titulaire depuis plusieurs matchs à seulement 19 ans.

 

Ski Alpin : Clément Noël s’impose à Zagreb

Alors que l’on attendait un Alexis Pinturault, en lice pour le gros globe de cristal cette saison depuis la retraite de Marcel Hirscher, c’est un autre tricolore, Clément Noël qui s’est illustré lors du Slalom de Zagreb en s’imposant de fort belle manière devant le suisse Ramon Zenhaeusern, leader après la première manche et l'Italien Alex Vinatzer pour prendre également la tête du classement général de la discipline :

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Le vosgien de 22 ans, qui signe ainsi le 4ème succès de sa jeune carrière, a su déjouer les pièges d’une piste difficile, notamment en première manche en raison d’un petit tremplin, qui a coûté cher à Alexis Pinturault, relégué à plus d’une minute au départ du second round et finalement 9ème après avoir frôlé l’élimination. Malgré cela le tricolore profite de la contre-performance de son principal rival, Henrik Kristoffersen, décévant 19ème, pour lui reprendre 19 points au classement général. À noter dans cette course, l’excellente performance du Belge Armand Marchant, qui remporte la seconde manche pour terminer 5ème de ce slalom et décrocher le meilleur résultat en coupe du Monde pour le plat pays. Victor Muffat-Jeandet et Jean-Baptiste Grange, respectivement 12ème et 15ème, complètent le joli résultat d'ensemble des tricolores. Chez les filles, qui disputaient un slalom en nocturne également à Zagreb, c’est la slovaque Petra Vlhova, qui s’est mise en évidence. Largement en tête après la première manche, la championne du monde de géant en titre, s’est également imposé lors de la seconde pour reléguer sa grande rivale, l’américaine Mikaela Shiffrin à 1’’31 et l'autrichienne Katharina Liensberger à 3''49. Malgré cette démonstration impressionnante et surprenante, la slovaque reste à distance de Shiffrin, triple tenante en titre du classement général, qui conserve plus de 300 points d’avance au classement général de la coupe du Monde.

 

Saut à skis : Suspense maximal pour cette tournée 2020 des 4 tremplins

Après une édition 2019 outrageusement dominée par le japonais Ryoyu Kobayashi, devenu à l’occasion le 3ème sauteur de l’histoire à remporter les 4 étapes de la Tournée des 4 tremplins, tout laissait croire que 2020 serait du même acabit. En effet, ce même Kobayashi s’est offert dans la foulée de sa tournée 2019, un 5ème succès consécutif en remportant le concours d’Oberstdof en Allemagne devant le local Karl Geiger et le polonais Dawid Kubacki. On pensait alors le sauteur nippon lancé sur les rails d’un second triomphe, mais le jeune prodige norvégien Marius Lindvik, vainqueur pour la première fois de sa carrière cette saison en a décidé autrement en s’adjugeant le concours de Garmisch-Partenkirchen toujours devant Karl Geiger et Dawid Kubacki. La 4ème place de Kobayashi lui permettait cependant de conserver la tête du classement général pour quelques jours seulement puisqu’en Autriche, à Innsbruck, le même Lindvik allait récidiver en s’octroyant un second succès consécutif devant le polonais Kubacki qui, avec un 3ème podium de rang, réussissait par la même à prendre la tête de la tournée devant son jeune rival norvégien et l’allemand Geiger. Seulement 14ème de cette épreuve, le tenant du titre rétrogradait au 4ème rang du classement général mais restait en position de s’imposer avant les derniers sauts, toujours en Autriche, à Bischofshofen, où le suspense pour la victoire totale restait entier. Au final, le sauteur le moins attendu mais le plus régulier a fini par remporter la mise. En effet en s’imposant lors de la dernière épreuve devant ses principaux rivaux Lindvik et Geiger, pour seulement la seconde victoire de sa carrière en 10 ans de plus haut niveau, le polonais Dawid Kubacki succède à ses prestigieux prédécesseurs Kamil Stoch et Adam Malysz au palmarès de l’épreuve reine du saut à skis :

 

L’expérimenté sauteur de 29 ans devance au classement de la tournée Markus Lindvik et Karl Geiger et remporte ainsi le plus beau succès de sa carrière, bien aidé par le délitement du grand favori, Kobayashi qui conclut cette édition 2020 avec une 7ème place lors de l’étape finale.

 

Ski de fond : Les triomphes de Bolshunov et Johaug lors du traditionnel Tour de Ski

Comme chaque saison, le début d’année en ski de fond est marqué par le traditionnel Tour de Ski, épreuve à étapes, qui sacre les fondeurs les plus complets et les plus en forme du moment. Vainqueur l’an dernier, le norvégien Klaebo n’a rien pu faire cette année contre l’armada russe emmené par l’incroyable Alexander Bolshunov. Loin d’être favori avant cette dernière épreuve dantesque disputée sur la pente de ski alpin de l’Alpe Cernis, qui comporte des pentes à plus de 20%, le jeune russe de 23 ans a su rester dans les skis de son coéquipier Sergey Ustiugov avant de l’attaquer dans le final et d’aller chercher la 3ème place de l’étape synonyme de sacre pour le tsar, qui s’adjuge ainsi son premier tour :

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Incapable de suivre le rythme des fusées russes, Klaebo termine l’étape à plus d’une minute trente, loin du vainqueur, son coéquipier, Simen Krueger, mais sauve sa 3ème place de justesse, derrière l’autre russe, Ustiugov, qui malgré son statut de favori, doit se contenter de la seconde marche du podium. Excellent second sur les pentes de l’Alpe Cernis, l’autre norvégien Sjuer Roethe termine au pied diu podium général à moins d’une minute de son coéquipier, Klaebo. Quadruple vainqueur de l’épreuve, le suisse Dario Cologna doit se contenter de la 7ème place à plus de 3 minutes du vainqueur mais se consolera avec la première place « hors russes et norvégiens ». Côté français, c’est la soupe à la grimace, malgré la belle 11ème place d’Hugo Lapalus dans l’ultime étape, avec comme meilleur tricolore au général, Adrien Backscheider, seulement 19ème à plus de 6 minutes de Bolshunov.

Chez les filles, pas de surprise avec le sacre attendu de la reine de la discipline, la norvégienne, Thérèse Johaug. Déjà vainqueur en 2014 et 2016, la championne s’offre un fabuleux triplé et n’est plus qu’à une victoire de la recordwoman de l’épreuve, la polonaise, Justyna Kowalczyk. Très à l’aise sur les pentes raides de l’Alpe Cernis avec son petit gabarit, le chamois de Dalsbygda (son village) n’a laissé aucune chance à ses adversaires en s’adjugeant non seulement la dernière étape avec près d’une minute d’avance sur ses poursuivantes mais également le général. Bousculée cette année avec notamment une inconcevable défaite concédée lors de la 4ème étape, Johaug a su finalement jouer de ses qualités pour remporter son 62ème succès en carrière et une victoire finale attendue mais plus disputée que prévue :

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Surprenante sur la dernière étape avec seulement 57 secondes de concédées sur la fusée norvégienne, la russe Nepryaeva, confirme l’embellie du ski de fond russe avec une superbe 2nde place au général devant la norvégienne Ingrid Flugstad Oestberg, victorieuse l'an passé en l'absence de Johaug, mais arrivée sans certitude sur cette édition 2020. Belle seconde de l’ultime étape, l’autre norvégienne, Heidi Weng, termine à un excellent 4ème rang au général. Côté tricolore, beaucoup moins attendu que les garçons, Delphine Claudel termine à une encourageante 23ème place au général à plus de 10 minutes de la gagnante.

 

Paris-Dakar : Un champion du monde de F1 en tête d’affiche de cette édition saoudienne

Comme depuis plusieurs années maintenant, le plus célèbre rallye raid, qui débute toujours aux premiers jours de janvier, n’a de Paris-Dakar que le nom. Déjà délocalisée en Amérique du sud pour des raisons de sécurité depuis 2009, puis disputée uniquement au Pérou l’an dernier, cette édition 2020 se déroulera et pour la seconde année consécutive dans un seul pays : l’Arabie Saoudite. Le plus grand pays de la péninsule arabique accueillera même l’épreuve pour les cinq prochaines années en espérant que la sécurité des pilotes et des organisateurs sera au rendez-vous. Ce choix de l’organisation du Paris Dakar, Amaury Sport Organisation (ASO) fait débat, notamment auprès des organisations de défense des droits de l’homme, dont la FIDH (Fédération Internationale pour les Droits Humains) qui mettent en avant la situation désastreuse des droits humains dans ce pays. Ces polémiques n’ont pas empêché la course de démarrer ce dimanche et la principale tête d’affiche de cette édition 2020 n’est autre que l’ancien pilote de formule, Fernando Alonso, qui tentera de s’imposer pour sa première participation après ses sacres en F1 puis aux 24 heures du Mans, pour compléter un palmarès déjà unique dans les sports automobiles. Pour cela, il pourra compter sur l’expérience de son copilote, Marc Coma, multiple vainqueur de l’épreuve en Moto. Malheureusement pour le duo ibérique, un problème mécanique survenu lors de la seconde étape risque fortement d’hypothéquer leurs chances, malgré une 11ème place encourageante lors de l’étape une :

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Parmi les participants en auto, on notera également la présence de l’aventurier Mike Horn, qui tout juste remis de ses péripéties au pôle Nord a décidé de s’attaquer aux dunes du Dakar, essentiellement en qualité d’observateur. Après 2 jours de course, c’est l’argentin Orlando Terranova, qui a pris les rênes en Auto devant les principaux favoris en embuscade, notamment Carlos Sainz à 4 minutes ou encore le tenant du titre Nasser Al-Attiyah à 6 minutes. Le premier français Matthieu Serradori pointe au 4ème rang, tandis que Stéphane Peterhansel, candidat déclaré à la victoire finale, figure à la 9ème place. En Moto, le tenant du titre, Toby Price, qui a remporté la première étape a concédé plus de 12 minutes sur le vainqueur de l’étape 2, Ross Branch, et ne pointe qu’au 9ème rang d’un classement général pour l’instant dominé par le régulier britannique Sam Sunderland, devant le chilien Pablo Quitanilla. Le premier français, Xavier de Soultrait ne pointe pour le moment qu’à un modeste 12ème rang, juste devant Adrien Van Beveren, qui vise le sacre final le 17 janvier prochain à Qiddya.

 

 

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