L'Humeur
L'importance d'être constant...et optimiste malgré tout
Vague meurtrière au Sri Lanka, annonces présidentielles, incendie de Notre-Dame...l'actualité est dense cette semaine.
Flickr/anokarina/CC
En ce lundi de Pâques, il aurait été évident de parler de l'incendie de Notre-Dame, de ces flammes que le monde entier a vu ravager la charpente et les toits de la cathédrale. De la polémique née après l'élan de solidarité et de générosité, de l'émotion des parisiens croisés dans les rues alentours le soir du sinistre, de l'omniprésence d'Emmanuel Macron et de ses ministres un peu étouffante même si l'Etat est propriétaire de l'édifice.
Il aurait aussi été logique de pleurer pour le Sri Lanka qui a connu l'horreur pendant ces fêtes pascales, avec ces attentats dans des églises et des hôtels qui ont fait au moins 300 morts. Cette ignominie, terrorisme lâche et aveugle, qui a frappé à l'autre bout du monde. Quand cela va-t-il cesser ?
Et puis pour commencer la semaine, comme celle passée, le sujet de la conclusion du grand débat national aurait également pu être au centre de l'humeur de la semaine. Car ça y est, après ces fuites probablement orchestrées pour tester les réactions : l'heure est venue de savoir à quelle sauce nous allons être mangées. Entre mesures pour satisfaire les gilets jaunes qui continuent de se mobiliser et promesses électoralistes, la classe moyenne va certainement encore pouvoir aller passer une commande groupée de pancartes "vaches à lait".
Mais non, en ce lundi de Pâques, pourquoi ne pas s'envoyer des ondes positives, profiter de ce soleil pour être optimiste et se dire que malgré le contexte, malgré les drames et les obstacles que l'on peut rencontrer et affronter, nous allons être forts, résilients ? Et qu'ensemble, unis et solidaires, quand nous l'aurons compris, nous allons pouvoir faire de grandes choses ?
Que l'espoir soit présent est le plus important. On le sait, on aura parlé un peu de tout au final...mais est-ce que tout ne peut pas se rassembler autour de cette notion ?