God Save The Week
Trois euros pour Notre-Dame, des curés à moto et les reliques de Saint-Glinglin
Une petite Britannique de 9 ans qui envoie ses économies pour participer à la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Des curés à moto. Et les reliques de Saint-Glinglin… Cette semaine, les bonnes nouvelles seraient presque bibliques !
Flickr/CC/Olivier CABARET
Trois euros et des centimes
D'après les derniers chiffres, 17.300 étrangers ont envoyé des dons à la Fondation du patrimoine pour un montant global de 1,6 million d'euros en vue d’aider à la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Et parmi eux, il y a Caitlyn, une jeune Britannique de 9 ans. Elle a décidé de casser sa tirelire et de faire parvenir à la fondation un peu plus de trois euros. Dans son courrier, elle a expliqué qu’elle savait que ce n’était "pas grand-chose", mais qu’elle voulait "aider", car "chaque petit geste compte". Caitlyn espère que "la reconstruction ne prendra pas trop de temps". Nous, "peuples de France et de Paris", comme elle nous a appelés, nous la remercions.
Prêtres et motards
Direction Pontivy, en Bretagne, où un trio ecclésiastique pas comme les autres vient d’arriver, d’après Le Télégramme. Car c’est bel et bien sur trois motos, une Suzuki et deux BMW, que les nouveaux curés se déplacent. Blousons en cuir par-dessus le col romain, priant en roulant, car "en moto, on est peinard", et comparant le "Aimez-vous les uns les autres" avec la fraternité entre motards… De quoi dépoussiérer l’image du prêtre en retard sur son temps. Alléluia !
À la Saint-Glinglin
D’après Le Progrès, il s’agit d’une information on ne peut plus sérieuse : les reliques de Saint-Glinglin ont été retrouvées ! C’est une troupe de théâtre de Lons-le-Saunier qui aurait fait cette incroyable découverte en fouillant dans une vieille maison de la ville. Dans un drôle de coffre, des morceaux de tissus, des statuettes, un morceau de couronne et des reliques… rapidement identifiées comme étant celles de Saint-Glinglin. Incroyable ? Ou plutôt surprenant. Car Saint-Glinglin n’existe pas. En réalité, il s’agit d’une déformation de "seing" (qui a fini par désigner une cloche) et de "klingen" (qui signifie "sonner" en allemand). Une expression qui veut simplement dire : quand les cloches sonneront, mais sans donner de date. L’équivalent de "remettre aux calendes grecques" ou "quand les poules auront des dents". D’ailleurs vous pouvez vérifier le calendrier liturgique, il n’y a aucun Saint-Glinglin ! Le Théâtre Group a décidé de faire une présentation publique de sa découverte demain, mardi 30 avril, à 18 h 30. Nous aurons donc le fin mot de toute cette histoire.