Walhalla
Vert, jaune, orange, rouge : quelles sont les zones à risque pour les voyageurs français ?
Après la libération vendredi des deux otages français enlevés dans le nord du Bénin le 1er mai, le ministère des Affaires étrangères a rappelé qu’il y avait des consignes à suivre.
site internet Quai d'Orsay
"La zone où étaient nos deux compatriotes était considérée depuis déjà pas mal de temps comme une zone rouge, c’est-à-dire une zone où il ne faut pas aller, où on prend des risques majeurs si on y va", a déclaré le ministre Jean-Yves Le Drian samedi sur Europe 1.
Et d’ajouter : "La plus grande précaution doit être prise dans ces régions pour éviter que de tels enlèvements n'aient lieu, et pour éviter des sacrifices de nos soldats", faisant ainsi référence à la mort en opération des deux militaires Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello.
L’un des otages libérés a d’ailleurs reconnu lors de son retour en France : "Nous aurions dû davantage prendre en compte les recommandations de l'Etat et la complexité de l'Afrique".
Si le ministre est allé un peu vite sur ces affirmations, car le parc de la Pendjari où se trouvaient les deux touristes n’était alors pas classé dangereux, le Quai d’Orsay donne en effet sur son site de nombreux conseils aux voyageurs.
Ainsi, sur sa carte actualisée le 10 mai, plusieurs zones apparaissent dans le monde : vertes pour "vigilance normale", jaune pour "vigilance renforcée", orange pour "déconseillé sauf raison impérative", et rouge pour "formellement déconseillé". Ces deux dernières catégories se trouvent surtout en Afrique et au Proche/Moyen Orient, en Amérique centrale et du Sud mais aussi en Asie du Sud.
Cette carte et les conseils évoluent régulièrement. Avant ou pendant un voyage, il est aussi possible de s’inscrire sur le site internet Ariane, plateforme où renseigner les détails de son séjour, afin de recevoir les alertes et dernières informations. Une mesure de sécurité supplémentaire.